mercredi 4 décembre 2013

The Nao of Brown - Glyn Dillon

Ca fait un moment que je retravaille cet article parce que je ne sais pas vraiment comment parler de cette BD, comment lui rendre justice. En plus, c'est la première bande-dessinée que je chronique ici donc avant d'entrer dans le vif du sujet, une petite mise au point s'impose.
Mon meilleur ami n'aime pas la BD. Pour lui, c'est Tintin, Milou, Astérix et Gaston Lagaffe. C'est tout. Et il a tellement tord. La BD c'est bien plus que ça ! Certains illustrateurs ont réussi à en faire de vraies oeuvres d'art, des dessins plus personnels et vivants tout en racontant des histoires ne concernant pas forcément le petit village gaulois résistant encore et toujours à l'envahisseur.


It's been a while since I began to work on this post because I don't really know how to talk about this graphic novel, how to do it justice. Furthermore, it's the first graphic novel that I'm talking about here so before to start to talk about this one in particular, I need to say a few words.
My best friends hates graphic novels. For him, it only means Tintin, his dog, Astérix and other characters drawn by the belgians. That's it. And he is so wrong ! Graphic novels are way more than this ! Some illustrators managed to produce real art work, their drawings are more personal and alive telling stories that don't always have to deal with the little Gaul village that keep resisting to the romans.






Dans The Nao of Brown, Nao est rongée, rongée par ses pulsions morbides et est persuadée d'être une psychopathe. Elle vit tout de même une vie plutôt banale, entre le magasin d'art toys où elle travaille avec un ami, l'appartement qu'elle partage avec sa meilleur amie et les soirées dans les pubs londoniens. Nao est aussi partagée entre deux cultures, entre deux pays, entre l'Angleterre et le Japon.
Alors tout d'abord le dessin est à se taper la tête contre les murs ! Si tu commences le dessin attends un peu avant d'ouvrir ce livre, franchement, c'est décourageant. Et plus que le dessin, la couleur est aussi super chouette. Et le combo des deux crée un univers réaliste et extrêmement vivant. Nao existe, on ne serait pas surpris de la croiser au coin d'une rue lors d'une escapade outre-manche. C'est un personnage pleins de mimiques, de doutes, de peurs, d'habitudes. En plus, c'est une fille écrite par un mec et ça, je crois que c'est le plus fort (quoi ? hein? t'as pensé "ah ouais plus fort que le roquefort" ? Tu sors).
Et puis non seulement les personnages sont travaillées mais en plus les dialogues sont réaliste, les histoires d'amour trop chouette et loin de la niaiserie et du cliché, on a envie que ça marche. On les aime tous ces personnages parce qu'ils ne sont pas parfaits, et c'est ça qui les rend attachants. Et puis c'est tellement poétique, presque onirique parfois, ça mérite d'être lu un dimanche après-midi pluvieux sous une couette avec un thé et des madeleines, parfait pour l'hiver !


In The Nao of Brown, Nao is eaten away, eaten away but her morbid urges et is convinced to be a psychopath.  However she managed to live a pretty normal life, between the art toy shop where she works with a friend, the flat that she shares with her best friend and the nights she spends in Londoner pubs. Nao is also shared between two cultures, two countries, England and Japan.
So first things first, there's not word to describe the drawings, you will want to hit you head agains the walls if you're not already crying blood ! I you're just starting to draw, wait a little bit before to open this book because honestly, it's discouraging. And even more than just the drawings, the colors are awesome too. And the combo of both just create a realist universe  extremely alive. Nao exists, we wouldn't be surprised to walk past her in a street. It's a character full of funny faces, doubts, fears and habits. Moreover it's a girl written by a guy and I think that's big ! 
So the characters are super well written and drawn but the dialogs are super real, the love stories are cute without the cheesy and cliché bit and we wish it's going to work. We love them because they're not perfect and that's what makes them endearing. And it's so poetic, almost oneiric sometimes, it deserves to be read on a rainy sunday afternoon under a blanket with a tea and a cake, brilliant for winter !

"I'm not mad, bit it made me feel better"

Donc j'avais bien dit dès le début que je ne rendrais pas justice à ce petit bijou mais en même temps il fallait en parler, donc Glyn Dillon, bien ouèj !


So as I told you at the beginning, I didn't make this little jewel justice but I had to talk about it so Glyn Dillon, well done mate !


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